Comme de nombreuses personnes, l’idée de créer votre entreprise vous a sûrement déjà tenté. En effet, cela présente plusieurs avantages, dont celui de travailler à votre compte. Vous pouvez également gagner plus d’argent qu’en étant un salarié.
Cependant, malgré ces atouts, il peut être difficile de mettre en place votre propre affaire. En fait, il va falloir bien choisir la forme de la société à exploiter. Sachez que celle par actions constitue l’une de vos meilleures options. Elle vise notamment à réaliser des profits.
Néanmoins, selon vos objectifs, vous avez le choix parmi différentes sous-catégories de sociétés par actions. Découvrez-les dans cet article.
Ce qu’il faut savoir sur les entreprises par actions
Une société par actions est une entreprise qui réalise des activités commerciales. Il existe plusieurs sous-catégories de sociétés par actions. Il s’agit notamment de la société par actions simplifiée, de la société à responsabilité limitée et de la société anonyme… Leur fonctionnement diffère sur quelques points. En fait, cela dépend du nombre d’actionnaires, d’administrateurs et d’employés qu’elles ont.
Pour assurer leur fonctionnement au départ, les associés doivent constituer un capital social. Ensuite, celui-ci sera divisé en actions ou en parts sociales. Ce qui représente des titres financiers. Grâce à ces derniers, les associés gagnent le droit de recevoir une rémunération à la hauteur de leurs apports. C’est ce qu’on entend par dividendes. Ils peuvent aussi prendre part aux décisions de l’entreprise.
Les différentes sociétés par actions
Le choix du statut juridique conditionne le fonctionnement d’une société. Pour celle par actions, cela dépend largement de la sous-catégorie que vous choisissez :
La société à responsabilité limitée (SARL)
Étant la forme juridique la plus adoptée, la SARL est une entreprise commerciale qui comprend au moins deux associés. Leur responsabilité se limite au montant de leurs apports dans le capital du départ. Celui-ci est, ensuite, réparti en parts sociales entre les associés qui reçoivent des titres financiers. En outre, c’est à eux de désigner le gérant de la société, généralement lors d’une assemblée.
La SARL unipersonnelle (EURL)
Aussi appelée entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée (EURL), la SARL unipersonnelle fonctionne comme la SARL. Sauf qu’elle ne contient qu’un unique associé (personne physique ou morale). De ce fait, celui-ci détient toutes les parts sociales qui composent le capital de départ. Il prend donc seul toutes les décisions concernant la société.
La société anonyme (SA)
La SA est une entreprise qui peut être cotée en bourse. Elle a alors le droit d’accéder au marché des capitaux afin de récolter des fonds. Ses actionnaires doivent fournir un capital de départ pour assurer son fonctionnement durant les premières années de lancement. En contrepartie, ils reçoivent des actions qui désignent des titres financiers. Par ailleurs, il existe deux principaux types de société anonyme :
- La SA moniste est la forme la plus adoptée (dans 98% des cas). Elle est dirigée par un conseil d’administration qui comprend un président. Et un directeur général s’occupe de sa gestion au quotidien.
- La SA dualiste est moins pratiquée (environ 2% des SA seulement). Sa direction et son conseil de surveillance sont deux organes bien distincts. La première entité s’occupe exclusivement de la gestion de la société. Quant à la seconde, elle contrôle les actions de la direction.
La société par actions simplifiée (SAS)
La SAS est une entreprise qui comprend au moins deux associés (personnes physiques ou morales). Et comme pour les formes juridiques précédentes, leur responsabilité est limitée à leurs apports dans la constitution du capital social. Cela peut se faire en nature, en numéraire ou en industrie. Concernant la gestion de la société, ses statuts fixent les conditions suivant lesquelles elle est gérée. Néanmoins, elle doit être représentée par un président. Par ailleurs, la SAS présente quelques particularités :
- Aucun montant minimum n’est imposé concernant le capital de départ.
- La SAS a le droit d’accueillir un nombre illimité d’associés. Ils peuvent librement décider des règles de fonctionnement de l’entreprise.
- Quant au régime fiscal, la SAS peut être soumise à l’impôt sur le revenu. Ainsi, les associés bénéficient du résultat de la société le long de l’année. Le président profite également du statut d’assimilé salarié, lui procurant une couverture sociale avantageuse.
La société par actions simplifiée unipersonnelle (SASU)
La SASU fonctionne comme une SAS, à la différence qu’elle compte un actionnaire unique qui décide seul de son fonctionnement. Cela concerne l’organisation mais aussi l’apport en capital social qui peut, d’ailleurs, se faire en numéraire ou en nature. D’autre part, la SASU est dirigée par un président qui peut être l’associé unique ou non.
La société en commandite par actions (SCA)
La SCA est une société des capitaux qui comprend deux catégories d’associés :
- Les commandités supportent indéfiniment et solidairement les dettes sociales de la société. Leurs titres ne sont pas cessibles.
- Les commanditaires supportent uniquement les pertes proportionnelles à leurs apports. Leurs titres sont librement cessibles d’après les mêmes conditions qu’une entreprise classique.
Désormais, vous connaissez les différentes sociétés par actions. Ainsi, vous pouvez choisir la forme juridique qui vous convient au cas où vous envisagez de créer une entreprise.