Un compte titre ordinaire (CTO) est l’un des meilleurs investissements financiers à considérer lorsque vous souhaitez diversifier vos avoirs. Que vous misiez sur le court, moyen ou long terme, vous bénéficierez du potentiel de tous les marchés financiers du monde entier.
Définition du compte titre ordinaire
Compte titre ordinaire, définition : Un portefeuille qui regroupe les actifs mobiliers acquis sur les marchés boursiers. C’est le moyen le plus direct d’accéder à la bourse pour tout particulier.
Un compte titre ordinaire est ouvert via une institution bancaire (ou une institution similaire), où différents types d’actifs financiers peuvent être déposés, notamment des actions, des obligations, des fonds d’investissement (SICAV, FCP), des ETF, d’autres instruments financiers de la famille des valeurs mobilières et des Trackers.
Compte titre ordinaire ou plan d’épargne en actions ?
Tout d’abord, le choix d’une agence bancaire qui facture des frais raisonnables (frais de courtage, frais de garde, frais de transfert) peut s’avérer déterminant dans les deux situations. La banque en ligne à 100 % est généralement la plus compétitive.
Le plan d’épargne actions (PEA) peut potentiellement se composer des mêmes actifs que le compte-titre. La différence étant que vous choisissez des contrats et que votre établissement financier s’occupe du reste. Vous ne savez pas exactement ce que vous possédez comme action à un instant T. Le rendement d’un PEA est relativement faible mais il est moins risqué que le compte titre ordinaire et moins taxé, surtout si l’on pense à long terme.
Le compte titre ordinaire, quant à lui, relève beaucoup plus de vos compétences propres. En effet, c’est vous qui allez directement choisir les actifs à acheter et à vendre. Il vous faut donc avoir une très bonne connaissance technique et ne pas vous laisser submerger par les émotions dans les périodes difficiles. Les gains potentiels d’un CTO sont presque sans limite mais vous pouvez également tout perdre.
Les différences entre le compte titre ordinaire et l’assurance-vie peuvent peut-être vous intéresser également. Si c’est le cas, n’hésitez pas à le dire en commentaire ou en vous inscrivant à la newsletter. Nous traiterons le sujet avec plaisir.
Quelle fiscalité pour un compte-titre ordinaire ?
Les gains générés par un compte-titre ordinaire sont soumis à l’Impôt sur le revenu (IR) ou au Prélèvement forfaitaire obligatoire (PFU). C’est au souscripteur de choisir le type de fiscalité qui lui sera le plus favorable. Par défaut, il faut savoir que c’est le PFU qui s’applique. Depuis 2018, les bénéfices générés par un compte-titre ordinaire sont soumis à un prélèvement fiscal de 12,8 % et à un prélèvement social de 17,2 %. Ce sont ces 30 % qui constituent le PFU.
Vous pouvez également faire le choix d’une taxation à l’impôt sur le revenu. Dans ce cas, les gains seront soumis à un taux qui dépendra des revenus et de la composition du foyer fiscal. Il est compris entre 0 % et 45 % et peut atteindre 49 % si l’investisseur est redevable de la CEHR (Contribution Exceptionnelle sur les Hauts Revenus). Quel que soit le mode de taxation choisi, les dividendes et intérêts sont taxés, à la source, à hauteur de 30 %.
Pour obtenir plus d’information sur la fiscalité du compte titre ordinaire, il est conseillé de se rapprocher des sites et établissements bancaires spécialisées. Des experts seront en mesure d’éclairer le souscripteur, de l’accompagner dans ses démarches et de l’aider à choisir la meilleure fiscalité, en fonction des critères recherchés.
Ouvrir un compte-titre ordinaire
Les comptes titres ordinaires peuvent être ouverts dans tous les réseaux bancaires. Ils peuvent également être ouverts récemment via des banques en ligne. L’avantage d’un réseau bancaire physique est que vous pouvez prendre rendez-vous avec des conseillers agréés.
Lors de son ouverture, il vous sera demandé de remplir un questionnaire destiné à évaluer votre connaissance des différents investissements pouvant être intégrés dans un compte-titres. Le questionnaire initié par l’Autorité des marchés financiers a pour objectif de protéger les déposants et est obligatoire. Il peut également orienter les recommandations du conseiller clientèle avec le patrimoine et la situation financière de l’épargnant.
Lors de l’ouverture d’un compte titre ordinaire dans la banque de votre choix, il vous sera ensuite demandé de remplir le formulaire d’inscription. Ce formulaire sera accompagné d’une copie d’une pièce d’identité en cours de validité, d’un justificatif de domicile datant de moins de 3 mois et du RIB d’un compte courant.
Comment clôturer un compte titre ordinaire ?
Si vous disposez d’un compte titre ordinaire, vous pouvez demander à la banque de le clôturer à tout moment, généralement par écrit et par lettre recommandée avec récépissé.
Ce processus amènera alors la banque à liquider tous les titres détenus sur le CTO. En d’autres termes, elle vend tous les titres crédités sur le compte titre ordinaire. Par conséquent, la vente de ces titres entraînera des frais qui devraient être facturés au titulaire du compte, qui peuvent varier d’une banque à l’autre.
Cependant, il est à noter que certaines banques vous permettent de vider votre compte titre ordinaire sans pour autant le fermer. Par conséquent, cette méthode évite les frais de clôture, mais doit tout de même garantir que la banque ne facture pas de frais de tenue de compte lorsque le compte est vide. Dans ce cas, il serait plus avantageux de le faire.
Le résumé en 3 questions
Qu’est-ce qu’un compte titre ordinaire ?
Un compte titre ordinaire est un portefeuille qui regroupe les actifs financiers acquis sur les marchés boursiers. C’est le moyen le plus direct d’accéder à la bourse pour tout particulier.
Quelle différence entre un PEA et un compte titre ?
Le plan d’épargne actions est géré par un intermédiaire qui achète et vend à votre place des actifs financiers. Avec le compte titre ordinaire, vous êtes seul face aux marchés boursiers.
Comment ouvrir un compte titre ordinaire ?
Les comptes titres ordinaires peuvent être ouverts dans l’immense majorité des réseaux bancaires, y compris en ligne.